Une panne de chaudière est toujours un événement qui génère du stress et de l’inquiétude, et bien sûr du temps à consacrer qui n’était pas prévu. L’enjeu principal réside dans la rapidité du dépannage, pour éviter tout inconfort dans une copropriété ou tout arrêt de production dans une usine.
Les pannes de chaudière sont souvent une bonne raison pour laquelle nos clients font appel à la location de chaudière mobile. Lors de problème défectueux de la chaufferie fixe, la chaudière mobile prend tout simplement le relai le temps des réparations. Nous remarquons à de nombreuses reprises que des actions préventives auraient pu retarder ces pannes voir les éviter.
Car, inattendue ou prévisible, la panne de chaudière industrielle ou chaudière tertiaire peut parfois être maitrisée. Il est dans notre devoir de vous rappeler les clés pour prévenir ces aléas.
Éviter la panne de chaudière : les petits conseils de votre loueur
Fuite, bruit inhabituel, sifflement, apparition de fumée, arrêt de fonctionnement brutal, baisse de performance, … et oui, les casses ou dérèglements de chaudière peuvent apparaitre de diverses manières. Certains points de vigilance nous paraissent essentiels.
Entretien complet et régulier de sa chaufferie
Entretenir sa chaufferie, un classique, mais un indispensable. On ne le redira jamais assez, mais entretenir ses équipements techniques comme la chaufferie est essentiel pour assurer leur longévité. En complément de l’entretien légal*, il est indispensable d’effectuer un certain nombre de vérifications d’entretien et de nettoyage de l’ensemble du système de chaufferie.
* Conformément à la Directive sur la performance énergétique des bâtiments (directive 2010/31/EU) relatifs à l’inspection des systèmes de chauffage et de climatisation.
1. Nettoyer la chaufferie et assurer le ramonage
Le process de nettoyage (dégraissage, décontamination, hygiénisiation, …) est obligatoire dans de nombreux secteurs industriels. Mais aussi :
- Nettoyer à haute température le circuit de la chaufferie est extrêmement utile pour éviter l’encrassement et les dépôts inappropriés qui, à terme peuvent détériorer l’ensemble du système. Autant l’anticiper !
- Le ramonage des conduits d’évacuation et le réglage de combustion font partie intégrante du projet de maintenance.
2. Assurer le suivi de l’ensemble des équipements électriques
L’armoire électrique est-elle bien dimensionnée aux nouveaux besoins de votre entreprise ? Est-elle conforme aux normes ?
L’installation électrique se doit d’évoluer tout au long de la vie de l’entreprise. Il est donc important de vérifier le coffret de chantier ou tableau général basse tension (TGBT) pour assurer qu’il soit adapté aux équipements utilisés et ainsi éviter une sous tension.
La puissance de la chaudière doit être correctement dimensionnée.
- Si elle est trop faible, il y a un risque de sur-chauffe et donc d’une usure rapide.
- Si elle est trop forte, il y a plus de condensation et donc un risque de rouille.
Tous les équipements électriques de la chaufferie sont à vérifier, réparer ou remplacer dès que nécessaire tels que : bruleur, pompe, sonde, …
3. Vérifier les équipements hydrauliques
Au fur-et-à-mesure du temps et de l’utilisation prolongée des équipements hydrauliques de la chaufferie, ces derniers peuvent être usés, et moins bien fonctionner. En cas de vétusté des équipements, il faut renouveler les pièces abimées ou défectueuses pour éviter une casse qui causerait beaucoup plus de dégâts.
Si il y a une fuite sur le circuit hydraulique, une hausse brutale de la consommation en eau est un bon indicateur. L’arrivée et l’envoi d’eau doivent être contrôlés, les étanchéités doivent être adaptées à la pression et à la température du circuit.
Et si s’assurer de la qualité de l’eau du réseau de chaleur permettait de limiter ces casses ?
La qualité de l’eau à vérifier en amont
Connaissez-vous la qualité de l’eau de votre site industriel ou des logements que vous gérez ? Anticiper ce sujet permettra de limiter bon nombre de désagréments à gérer par la suite comme une usure prématurée du circuit hydraulique mais aussi une baisse de performance de vos équipements.
Utiliser une solution de traitement de l’eau comme un adoucisseur d’eau permet d’éviter que l’eau entrant en contact avec vos équipements dépose du calcaire, ce qui causerait des corrosions et donc de potentielles fuites et pertes d’énergie.
La qualité de l’eau se calcule selon différents critères comme sa dureté, son acidité, ou bien ses matières en suspension. Les préconisations sont :
- un Titre Hydrotimétrique (TH) qui doit être inférieur à 10°.
- un pH compris entre 8 et 9.
- et un ensemble de mesures à respecter en présence de matières comme le silice, mais aussi le degré d’alcalinité et de conductivité de l’eau, …
En fonction de la qualité de l’eau, des solutions peuvent être envisagées comme un inhibiteur de corrosion, un traitement de l’oxygène, …